Connaissez-vous le point commun entre Nabilla, Caroline Receveur, Thibault Garcia et Maeva Ghennam ? Ils sont jeunes : OK. Ils ont des millions de followers ou d’abonnés : OK. Leur fond de commerce, c’est leur notoriété : toujours OK. Mais surtout, ils se sont tous expatriés à Dubaï. Pourquoi cet engouement pour le petit émirat ? Aurait-on intérêt à en faire autant ?

 

Un combo soleil – grattes-ciel – sécurité – fiscalité

Dubaï est la plus grande ville des Emirats Arabes Unis. Tournée vers le golfe persique et adossée au désert, la ville a poussé comme un champignon. Haut de ses 828 mètres, le Burj Khalifa y est la tour la plus haute du monde. Mer turquoise, 26 ° de température moyenne en décembre, Dubaï entretient sa carte postale idyllique à 5 heures de vol de Paris. Dubaï est ins-ta-gra-mable ! Et c’est une des raisons de son succès auprès de nos chers peoples. Désert ou skyline, mer turquoise et business men : la ville émiratie offre la garantie de photos parfaites en toutes saisons. Dubai, c’est Monaco, mais toute l’année, Maurice, mais en plus business.

La carte postale, c’est une des raisons et loin d’être la seule. Une autre raison invoquée par les célébrités françaises, qui partent y vivre, est la sécurité. On ne plaisante pas, à Dubaï, avec la sécurité : pas question de se tenir la main dans la rue et encore moins de s’embrasser. Quant à passer une nuit à l’hôtel sans être marié : illégal. Intérêt du revers de la médaille : si tu es célèbre à Paris, à Dubaï, tu ne seras pas importuné. Passeport pour la tranquillité, là-bas, de ceux dont on connaît trop le portrait, ici.

 

Fiscalité avantageuse pour les occidentaux

La raison incontournable de l’exode de certains peoples vers Dubaï est l’attractivité fiscale. Tout d’abord, il existe à Dubaï des droits pour les étrangers que les locaux n’ont pas : il s’agit de zones franches au sein desquelles il est possible de créer une entreprise sans partenaire local. C’est d’autant plus tentant que les cotisations retraite et santé ne sont pas exigées et que le salaire local y est beaucoup plus bas qu’en France : pas de SMIC à Dubaï, c’est l’employeur qui fixe le salaire ou les avantages. Autant dire que pour un instagrammeur, youtubeur, ou autres célébrités, monter son entreprise à Dubaï, y recruter ses collaborateurs, pour y exercer une activité visible mondialement, ce n’est pas anodin.

Autre volet, et non des moindres : la fiscalité des entreprises. A Dubaï, pas d’impôt sur les sociétés et pas d’impôt sur les dividendes.

Pour prendre un exemple simple :

  • en France, si votre société fait 500 000 € de résultat avant impôt (le bénéfice avant l’impôt sur les sociétés), et que vous souhaitez conserver pour vous la totalité de ce bénéfice, après imposition sur les sociétés et la flat tax de 30 % sur les bénéfices : il vous restera 238 000 €.
  • A Dubaï, c’est tout pour vous : 500 000 € dans votre poche, soit 262 000 € de plus qu’en France. 2 années en une.

Vous comprenez pourquoi ceux qui ont une activité facilement numérisable partent s’installer au bord du Golfe Persique, et pas seulement pour la météo et l’eau turquoise.

 

Est-ce fait pour vous ?

Dubaï est un pays, disons-le, ultra-libéral : pas de protection sociale, mais pas d’entrave à la réussite économique. Le salaire moyen d’un expatrié y est de 2 500 € net, auquel s’ajoutent les avantages que votre employeur peut vous accorder, y compris le logement.

Autre avantage si vous ne partez pas avec un contrat d’expatrié : Dubaï donne sa chance aux jeunes et aux non-diplômés. Faites vos preuves et on vous suivra. Vous pouvez arriver sur place avec un visa tourisme valable 90 jours et une fois votre job trouvé, c’est votre employeur qui se chargera des formalités pour vous permettre de rester y travailler. Et c’est encore plus simple si vous partez contrat en poche : on passe directement à la case « employeur qui s’occupe des formalités ». Sur place les secteurs du bâtiment, de la restauration, de la sécurité et du tourisme sont parmi les plus gros recruteurs.

Mais vous avez compris que l’intérêt numéro 1 de Dubaï, c’est d’y créer une société : si votre activité est numérisable et internationalisable, vous y trouverez un havre de paix fiscale. Oubien une météo clémente. Ou de belles images. Ou la sécurité. Ou tout ça en même temps, plus la fiscalité locale.

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