S’expatrier pour débuter dans la vie
Les débuts dans la vie professionnelle sont souvent compliqués et lents. En France, le chômage des jeunes de moins de 25 ans est de 20 % fin 2019 : un jeune sur cinq n’a pas de travail et donc pas ou quasiment pas de revenus. Seul remède apparent : accepter de passer par le parcours stage + interim + CDD, pour un jour décrocher un CDI avec un espoir de revenus pleins. Combien faut-il de temps ? Un an, deux ans, cinq ans ? C’est autant de perdu.
Il y a une solution : l’expatriation de début de carrière
80 % des expatriés français ont moins de 29 ans. Outre le chômage, les raisons sont que les jeunes ont moins de contraintes familiales, et que grâce à Erasmus, bon nombre des étudiants ont goûté à la vie à l’étranger.
S’expatrier en début de carrière, c’est avantageux pour des raisons professionnelles, comme maîtriser une langue étrangère, ce qui sera ensuite un atout. Mais c’est aussi trouver immédiatement un travail et entamer une démarche fortuniste dès le début de sa vie professionnelle.
Pour mémoire, 1 000 € placés avec un rendement de 5 % donneront 6 705 € en 40 ans. Pour 35 ans, ça tombe à 5 253 € ; 1 500 € de perdus.
De nombreux pays embauchent des jeunes
Soit qu’ils aient culturellement moins de craintes à embaucher des jeunes sans expérience, soit qu’ils aient besoin de main d’œuvre dans certains secteurs ; c’est plus facile pour un jeune de trouver un job dans de nombreux pays :
En Europe : Grande-Bretagne, Irlande, Suède, Danemark, Luxembourg, Suisse, Pologne…
En Amérique du Nord : Canada, USA
Au Moyen-Orient : Qatar, Dubaï, Emirats, Israël…
En Asie : Chine, Taïwan, Hong-Kong, Singapour, Corée du Sud, Malaisie, Indonésie, Philippines…
En Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande
En Afrique : un peu partout.
Certes, vous commencerez avec un contrat local, ce qui veut dire que selon le niveau de vie du pays, ce sera une bonne affaire (Luxembourg, Suisse…) ou pas terrible (Malaisie, Afrique…). Dans tous les cas, il vaut lieux deux années d’expérience professionnelle pleines à l’étranger, que deux années de chômage ou de galères professionnelles en France.
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