Vous voulez savoir comment prendre votre liberté financière bien avant l’âge de la retraite et avec un bien meilleur niveau de vie ? C’est très simple, universel, accessible à tous, sans placement « miracle », ni risque. Vous n’avez pas besoin d’études ou de compétences en finance si vous savez compter. Et vous savez compter.

Le fortunisme repose sur 6 piliers, comme le fronton de la Bourse de New York à Wall Streeet.

 

Ces 6 piliers du fortunisme sont :

Réduire ses dépenses

Epargner

Générer des revenus additionnels

Emprunter pour capitaliser

Faire de l’optimisation fiscale

S’expatrier

Voilà. C’est simple, sans fioriture, efficace dans tous les cas et pour tous. Et la combinaison de ces 6 leviers est décisive pour changer votre vie, vous rendre libre, améliorer votre confort matériel et transmettre votre patrimoine à vos enfants.

On regarde chacun des 6 leviers ?

 

Levier n°1 : réduire ses dépenses

La première idée du fortunisme qui me plaît, c’est de ne pas me priver en vivant mieux. Ce n’est surtout pas « se serrer la ceinture ». Le seul moyen d’y parvenir efficacement, c’est d’acheter moins cher ce que vous devez dépenser.

Commencez par éplucher tous les contrats de que vous avez signés et faites deux listes :

  • les contrats dont je ne peux absolument pas me passer : assurance de la maison, compte en banque, internet…
  • les contrats dont je pourrais me passer : les x abonnements à des bouquets de chaînes payantes, les abonnements à des services que vous n’utilisez pas, les contrats qu’on vous vend deux fois sous des formes différentes (regardez le nombre de contrats d’assurance imposés dans les services dont vous avez besoin, mais qui font doublons avec les couvertures que vous avez déjà), etc…

Avec les premiers, comparez les prix. Jetez aux orties l’idée d’être « fidèle » à une marque ou une enseigne. C’est vous le client, votre fidélité se mérite ! En passant d’une banque à réseau à une banque en ligne, vous pouvez économiser plusieurs dizaines d’euros par mois. En comparant les tarifs des assurances, vous pouvez économiser plusieurs centaines d’euros par an pour les mêmes garanties. Pas de pitié : comparez tous vos contrats aux meilleurs du marché et pour le même service, économisez plusieurs centaines d’euros pas an. Tous les ans !

Avec les seconds, j’ai une vision plus radicale : je coupe. Et j ‘économise 100 % de ces dépenses inutiles. Si je me trompe, je pourrais toujours les souscrire de nouveau. Des centaines d’euros économisés chaque année.

Ensuite, achetez mieux. Ca veut dire achetez la même chose, moins cher. L’article « 15 bons plans pour acheter du neuf moins cher » vous explique comment acheter ce dont vous avez besoin, mais en payant moins cher. De quelques centimes sur vos produits alimentaires à plusieurs dizaines de milliers d’euros sur un achat immobilier : de quoi changer votre vie.

 

Levier n°2 : épargner

La plupart d’entre nous fonctionnons comme notre éducation financière nous a appris a fonctionner : on dépensant tout notre argent. L’argent de poche est une mauvaise école : on vous donne 20 €, vous dépensez 20 € alors qu’on devrait vous apprendre à en dépenser 10 € et à en épargner 10, systématiquement.

Observez que beaucoup de gens autour de vous parlent de « leur budget ». Comment raisonnent-ils ? Recettes d’un côté, dépenses de l’autre. De vrais petits comptables, mais de mauvais gestionnaires. Si les recettes augmentent, elles sont immédiatement englouties dans des dépenses supplémentaires. C’est comme cela qu’ils fonctionnent.

 

Epargner, c’est se libérer des obligations de la vie.

J’entends déjà la critique : « tout le monde n’a pas les moyens d’épargner ». Faux : je viens de vous indiquer au paragraphe précédent « réduire ses dépenses » comment générer des marges sur vos achats. Et je vous explique dans le paragraphe suivant « Générer des revenus additionnels » comment amplifier votre épargne. Evidemment, ces marges, vous allez les épargner. En accumulant cette épargne tout au long de votre vie, tous les mois, vous obtenez trois résultats :

Résultat n°1 : vous sécurisez votre avenir : en cas de coup dur, vous aurez un matelas pour amortir le choc. C’est très sécurisant et mentalement, vous vous libérez d’une pression que subissent ceux qui se contentent du schéma «recettes – dépenses ».

Résultat n°2 : vous générez des revenus additionnels. Votre épargne doit rapporter. Elle doit être investie dans des placements sûrs, tangibles, non risqués (hors de question de risquer de perdre ce que vous avez eu du mal à épargner !). Préférez les progressions régulières aux rendements faramineux qui ne tiennent jamais la distance.

Résultat n°3 : vous transmettez votre patrimoine à vos héritiers. Peut-être n’avez-vous pas eu la chance de naître dans un milieu aisé : votre épargne transmise à vos enfants les sécurisera et une bonne éducation gestionnaire à la clef, ils rentabiliseront vos efforts et démultiplieront votre épargne, pour leur plus grand confort matériel et moral. Et ils le transmettront à leur tour à leurs héritiers. Si vous n’êtes pas né une cuillère d’argent dans la bouche, quelqu’un doit initier la chaîne vertueuse pour les suivants, et ce quelqu’un, c’est vous.

 

Levier n°3 : générer des revenus additionnels

Il y a de multiples façons de générer des revenus additionnels. Quatre grandes catégories :

  1. Des revenus additionnels liés à vos talents et vos savoir-faire. Si je vous dis que de très nombreux enseignants de l’Education Nationale donnent des cours particuliers, ou que quasiment tous les journalistes de télévision se font payer pour animer des conférences ? Il ne vous reste plus qu’à faire l’inventaire de ce que vous pouvez proposer avec ce que vous savez faire. On a récemment découvert que de nombreux chauffeurs de bus des transports publics font des courses de VTC sur leur temps libre. Vous avez un grand potager et votre production dépasse vos besoins ? Vendez le surplus.
  2. Des revenus additionnels en rentabilisant ce que vous possédez. Vous avez un logement que vous laissez vide pendant vos congés ? Sous-louez-le. Vous utilisez votre véhicule pour aller au travail ou en vacances ? Co-voiturez. Votre perceuse dort dans votre placard et ne sert qu’une ou deux fois par an ? Il y a des plateformes sur internet qui les louent à d’autres particuliers.
  3. Des revenus additionnels ponctuels : videz votre cave ou vos placards à vêtements et transformez ce qui y dort, et qui finira un jour à la poubelle, en argent. De nombreuses plateformes sur internet vous le permettent, tout comme les vide-greniers ou les brocantes.
  4. Engrangez les dividendes de votre épargne : vous avez placé votre épargne ? Chaque année, elle produira un rendement, donc un revenu additionnel. Faites en sorte que ce rendement soit sécurisé – pas de placement où vous pouvez perdre votre capital durement gagné – et le plus élevé possible, ce qui va vous demander un peu de recherches et de veille.

Vous venez de découvrir le carré magique des revenus additionnels !

 

Levier n°4 : empruntez pour épargner

Les plus grandes fortunes du monde ne financent le développement de leur pactole que par emprunt, sous différentes formes. Par exemple, pour un « coup de bourse », une banque prête une somme pour acheter des actions ; le temps que le cours monte, la somme sera remboursée, laissant la plus value dans la poche du milliardaire. Plus fréquemment, des sociétés entières sont achetées à crédit : les banques financent très couramment ce qu’elle appellent la « croissance externe », du moment qu’elle ont des garanties (sur des terrains, des machines… ; au passage, observez bien que lorsque les banques prennent des garanties, c’est toujours sur des biens tangibles et ce sont elles qui s’y connaissent le mieux en matière d’argent !) . Si vous achetez un fond de commerce, c’est pareil : vous trouverez assez facilement un financement, garanti sur le… fond de commerce.

De façon plus concrète, pour un particulier, il y a une chose que les banques financent très fréquemment bien : c’est l’immobilier. Si vous vous lancez dans l’immobilier de rendement, le but du jeu est de couvrir vos remboursements d’emprunts et vos charges de propriété par l’encaissement des loyers. On peu même encaisser des loyers supérieurs aux charges et générer un revenu additionnel financé par l’emprunt ! Le principal, c’est de vous constituer un patrimoine sans effort : lorsque l’emprunt est remboursé, vous vous êtes constitué un patrimoine tangible qui a été payé par vos locataires et vous encaissez des loyers nets qui boostent vos revenus. A faire plusieurs fois dans sa vie.

 

Levier n°5 : réduction de la fiscalité

Vous en avez entendu parlé et vous pensez sans doute que cette pratique légale qu’on appelle « optimisation fiscale » est réservée aux grandes fortunes conseillées par des fiscalistes. N’importe qui peut chercher à optimiser sa fiscalité et il existe de nombreux moyens de le faire.

De quoi s’agit-il ? De baisser ses impôts, dans le respect de la légalité, tous ses impôts : les impôts sur la consommation, les impôts sur le revenu, les impôts sur le capital, et les impôts sur la transmission aux héritiers.

Sur ce sujet, il va falloir travailler un peu et se familiariser avec des notions fiscales qui changent tous les ans. Mais le jeu en vaut la chandelle.

Commençons par les impôts sur la consommation et principalement : la TVA (mais il y en a bien d’autres, les agents du fisc sont très créatifs). Lorsque vous voyagez hors de la zone « Euro », vous pouvez vous faire rembourser la TVA sur vos achats : c’est ce qu’on appelle la « détaxe ». Dans des limites sur lesquelles il faut vous renseigner avant de partir en déplacement, vous pourrez économiser jusqu’à 20 % de vos achats. De même, si vous allez dans des pays voisins moins gourmands en taxes, comme Andorre ou le Luxembourg, vous pourrez acheter des produits bien moins cher qu’en France. A titre d’exemple, le litre de super se vend environ 1,60 € en France, et 1,10 € seulement au Luxembourg. Les frontaliers connaissent bien ce petit jeu pour détaxer leurs achats.

Impôts sur les revenus : tous les gouvernements mettent en place des politiques de défiscalisation pour vous inciter à investir dans l’immobilier. Ca tombe bien (voir Levier n°4) : ces dispositifs vont vous permettre de réduire ou d’annuler purement et simplement vos impôts sur le revenu tout en constituant votre patrimoine. Ce n’est pas de la magie : c’est de l’optimisation fiscale !

Les impôts sur le capital (ou sur « la fortune »), c’est la triple peine : vous avez travaillé dur pour vous constituer un patrimoine et, même si vous n’avez pas de revenus, vous devez payer un impôt sur ce patrimoine, puis vos héritiers paieront à leurs tour des droits de succession pour en disposer. C’est comme ça que certains châtelains ont été amenés à céder des biens détenus par leur famille depuis des siècles.

Un moyen radical de ne pas payer d’impôt sur la fortune est de vous installer en Belgique où cet impôt n’existe pas. Vous comprenez pourquoi de nombreuses riches familles du Nord ont déménagé à quelques kilomètres…

Impôts sur les successions : le fisc prélève jusqu’à 60 % des héritages non directs. Vous avez passé votre vie à vous constituer un patrimoine et on vous en prend plus de la moitié ! Il est impératif d’anticiper sa succession pour diminuer l’impact fiscal. En faisant des donations à vos héritiers, vous jouez sur deux tableaux : vous diminuez votre patrimoine personnel, et donc la fiscalité sur la fortune si vous êtes concerné, et vous limitez les droits de succession que vos héritiers seraient amenés à payer lors de votre décès. Il n’y a pas d’âge légal pour commencer à faire des donations. Votre patrimoine « glisse » doucement vers vos héritiers. Cette transmission commence dès que votre patrimoine se constitue. A moins que vous ne préfériez le fisc à vos enfants…

Un conseil : dès que vous avez pu vous constituer un patrimoine, une fois dans votre vie, ne faites pas l’économie de consulter ne serait-ce qu’un notaire, pour prendre les bonnes dispositions.

 

Levier n°6 : s’expatrier

L’immigration économique est une des principales raisons des mouvements de populations.

Vous pouvez changer de pays pour mieux gagner votre vie. A compétences égales, certains pays sont plus accueillants ou mieux rémunérateurs. Un seul exemple : en France, un instituteur débutant percevra un salaire annuel moyen de 25 600 €, contre 70 600 € au Luxembourg. Mêmes qualifications, mais un salaire presque 3 fois supérieur !

Changer de pays de résidence, c’est aussi opter pour un pays dont le niveau de vie, inférieur à la France, vous donnera un surcroît de pouvoir d’achat. Il y a partout dans le monde des pays agréables à vivre, pourvus de bonnes infrastructures et dont le coût de la vie est bien moins élevé qu’en France : un vrai booster pour votre pouvoir d’achat lorsque vos revenus diminuent, par exemple, et donc au moment de la retraite.

Changer de pays, c’est également changer de système fiscal. Or la France est un des pays au monde qui taxe le plus ses résidents. On a déjà parlé de la Belgique qui n’a pas d’impôt sur la fortune. Citons également le Portugal qui a décidé de ne pas imposer les revenus des retraités qui viennent s’y installer. A quelques centaines de kilomètres de chez vous, un système fiscal plus avantageux peut complètement changer votre vie.

Il faut donc étudier les avantages et les possibilités qui s’offrent à vous selon votre situation.

Etes-vous prêt à changer ?

Réduction des dépenses, épargne, revenus additionnels, emprunt, optimisation fiscale, expatriation : vous venez de découvrir les 6 leviers du fortunisme qui vont objectivement changer votre vie, votre confort matériel et mental, et qui sont accessibles à tous.

crédit photo : Unspalsh