Ce blog est destiné au plus grand nombre, pas à ceux qui pensent faire fortune par un coup de baguette magique. Nous avons une conviction : une certaine hygiène de vie financière peut grandement améliorer votre vie.

Prenons cet exemple simple :

Aurélie a 28 ans. Elle est célibataire, vit en région parisienne, est locataire et salariée, et gagne 1 800 € nets.

Voici les grands postes de son budget mensuel :

Logement (loyer et charges) : 600 €

Nourriture : 450 €

Habillement : 200 €

Abonnements (internet, téléphone mobile, énergie, frais bancaires…) : 150 €

Loisirs, sorties : 100 €

Vacances : 100 €

Taxe d’habitation, assurance domicile, entretien du domicile : 100 €

Impôts sur le revenu : 38 €

Transport (part salarié du pass Navigo) : 37 €

Santé : 25 €

 

TOTAL : 1 800 €

> dont dépenses contraintes (logement, nourriture, taxes impôts sur le revenu, transport et santé) : 1 250 € soit 69 % des revenus d’Aurélie.

Sans faire des grands écarts, Aurélie ne met pas un centime de côté. Plus des deux tiers de ses dépenses sont contraintes (c’est à dire qu’elle ne peut pas les éviter).

 

Voyons comment Aurélie peut améliorer sa condition financière, tous les mois :

 

  1. Optimisation des dépenses non contraintes :

Nourriture (achats en promotion, plus de « fait maison », etc) :  – 50 €

Renégociation de ses abonnements, changements d’opérateurs : – 50 €.

 

  1. Création de revenus complémentaires non imposables :

Revente de vêtements sur une plateforme « entre particuliers » :  20 €

Vente d’objets trouvés ou donnés : 10 €

 

  1. Création de revenus complémentaires imposables :

Jobs additionnels (soutien scolaire) : 80 €

Sous location de son appartement pendant ses vacances : 10 € (= 120 € / an)

 

Par quelques bonnes pratiques fortunistes, Aurélie diminue son budget de 100 € par mois et ajoute 120 € de revenus additionnels (sur les revenus imposables, elle devra déduire 11 % d’impôts sur le revenu supplémentaires correspondant à sa tranche d’imposition, soit 10 € par mois…).

 

Au total :

  • 100 + 120 – 10 = 210 € de pouvoir d’achat mensuels en plus pour Aurélie, soit l’équivalent d’une augmentation de salaire net de 11,6 %.

Voyons maintenant comment Aurélie peut exploiter cette marge de manoeuvre pour améliorer durablement son niveau de vie. Partons du principe qu’Aurélie n’est pas une experte des marchés boursiers, ni des montages immobiliers qui lui paraissent trop complexes.

Avec les 210 € mensuels obtenus, soit 2 520 € en un an, Aurélie va pouvoir investir. Conseillons-lui un investissement tangible, solide, peu sensible aux variations, cessible, et bien sûr à porté de son économie : une place de parking dans une petite ville. Bien situé, ce parking doit pouvoir lui rapporter un loyer net (après charges, impôts locaux et impôts sur le revenu) de 40 € par mois, soit 480 € par an. Tous les ans.

Et tous les ans, Aurélie peut s’acheter une nouvelle place de parking et augmenter ses revenus de 480 € annuels.

En dix ans, elle aura constitué un patrimoine de 25 000 €, qui dégagera un revenu additionnel annuel de 4 800 €, soit 22 % de ressources en plus. Tout ça en économisant sur son forfait internet et en vidant ses placards de vêtements qu’elle ne porte plus !

Poussons l’expérience un peu plus loin.

Aurélie est locataire. Si elle devient propriétaire, la banque qui lui prêtera le capital aura le même repaire que le bailleur qui lui loue son logement : pas plus de 1/3 de ses revenus nets. Autrement dit, Aurélie a tout intérêt à devenir propriétaire, pour transformer une dépense en épargne. D’autant plus que ses revenus augmentant avec des revenus fonciers (les loyers des parkings) il est fort à parier que sa banque va devenir de plus en plus conciliante.

Bref, 20 ans plus tard, Aurélie est propriétaire de son logement qu’elle a fini de rembourser. Une fois les charges payées, elle peut donc compter sur une économie d’environ 500 € par mois, qu’elle aura tout le loisir d’investir à son plus grand profit.

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