Faire ses achats à Bahraïn, payer ses impôts sur le revenu à Malte, son ISF en Allemagne et sa succession aux Etats-Unis : c’est un rêve fiscal irréalisable. Pourtant, il existe au moins deux moyens de jouer avec les frontières.

 

Résidence fiscale dans un pays une partie de l’année seulement

Avoir une résidence fiscale dans un pays avantageux se traduit souvent par la contrainte d’un temps de vie sur place minimum, qui peut être de 6 mois par an. Rien n’empêche de vivre dans un autre pays plus avantageux pour le niveau de vie l’autre partie de l’année.

 

Travailler là où les salaires sont élevés et vivre là où le coût de la vie est plus abordable

Travailler dans un pays qui paye très bien et vivre dans un pays où le coût de la vie est plus faible, c’est ce que pratiquent des centaines de milliers de frontaliers français tous les jours. Nous avons des voisins économiquement bien portants : Luxembourg, Allemagne, Suisse, Monaco, Andorre… et qui payent des salaires biens plus élevés qu’en France.

A titre d’exemple, un enseignant du secondaire gagne 73 000 € par an au Luxembourg, contre 28 000 € en France. Fois 3 ! Par contre, les prix de l’immobilier à Luxembourg – ville sont à peu près équivalents à ceux de Paris. Cependant, si notre enseignant expatrié vit en France, à 30 kilomètres de Luxembourg – ville, il pourra trouver des biens immobiliers à moins de 2 000 € le m2… Travailler au Luxembourg et vivre juste à côté en France, en Allemagne ou en Belgique : c’est ce que font tous les jours des centaines de milliers de frontaliers.

Encaisser des revenus là où ils sont élevés et vivre là où le coût de la vie est moins élevé : jouer avec les frontières, en toute légalité, rapporte gros.

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