La distance est un des principaux freins à la mobilité professionnelle, encore plus lorsque le nouvel emploi suppose un déménagement. Les frais occasionnés – transport, hébergement, déménagement… – dissuadent souvent les actifs de bouger. Et nombreux sont les inactifs qui trouveraient du travail s’ils avaient la possibilité de changer de région.

Or il existe des aides financières conséquentes pour favoriser la mobilité géographique professionnelle. Ces aides sont attribuées par Pôle Emploi, et peuvent atteindre un maximum de 5 000 € par an.

Qui peut y avoir droit ?

L’aide à la mobilité concerne les professionnels en recherche d’emploi ou suivant une formation à plus de 60 km de leur domicile. Il n’est pas nécessaire d’être inscrit comme demandeur d’emploi pour pouvoir en bénéficier et même les créateurs ou repreneurs d’entreprises peuvent y prétendre. Pour les salariés, le nouveau poste doit être en CDI, ou en CDD de plus de 3 mois.

Le critère numéro 1, c’est d’envisager une mobilité professionnelle ou une formation à plus de 60 km de son domicile.

Pôle Emploi détaille les conditions d’attribution, ici

Que couvre cette aide à la mobilité ?

L’aide à la mobilité couvre les frais de déplacement (sur justificatif) ou même les frais kilométriques (sur déclaration), les frais d’hébergement et les frais de repas, mais pas les frais de déménagement.

Comment l’obtenir ?

Les bénéficiaires doivent contacter le conseiller Pôle Emploi dont ils dépendent, ce qui demande quelques recherches abordables si l’on n’est pas inscrit à Pôle Emploi.

Plus de frein à la mobilité : avec des aides financière aussi conséquentes, on peut envisager de bouger plus sereinement.

Pour en savoir plus sur les aides sociales auxquelles vous pouvez prétendre, y compris quand vous pensez ne pas y avoir droit, lire cet article.

 

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