Voyager en vol privé pour faire des économies
Les stars, les peoples, les chefs de grandes entreprises ont leur propre avion ou ne voyagent qu’en jet privé. Pour tout un tas de raisons : discrétion, sécurité, souplesse, temps économisé… A titre de comparaison, un jet d’affaires met une grosse demi-heure pour un trajet de Bordeaux à Brest, contre 5 h 20 pour le train et près de 6 heures en voiture. Efficacité incomparable. Sans compter que les jets privés utilisent de petits aéroports au plus près des destinations, où l’on accède en moins de 15 minutes de sa voiture à l’avion.
Mais recourir à un avion privé est aussi un calcul financier intéressant pour beaucoup plus de monde qu’on ne le pense
No plane, no gain
Il y a 22 000 jets privés en service dans le monde et il y a des avions pour toutes les bourses (de ceux qui en ont les moyens), du petit avion de 3-4 places pour de courts déplacements, au jet luxueux pour des vols transcontinentaux. Neuf, il faut compter plusieurs millions, voire plusieurs dizaines de millions de dollars pour un jet bimoteurs de 8 à 15 places. D’occasion, un appareil similaire, quarante années de service au compteur, se trouve à partir 300 000 $ et côté entretien, rien à redire : l’encadrement est très strict.
Mais là n’est pas le principal poste de dépenses : neuf ou d’occasion, il faut aussi payer le pilote, l’assurance, l’entretien, le carburant, les taxes d’aéroport… Evidemment, le coût de revient est bien plus élevé que celui d’un vol de ligne, mais il y a des publics pour qui l’argent n’est pas le critère n°1.
Acheter en copropriété
La propriété fractionnée est fréquente dans l’aviation privée. Elle permet de réduire les coûts et de ne payer que pour le temps d’utilisation de l’appareil. Des sociétés comme NetJets, qui fait voler 700 appareils dans le monde, sont expertes dans le domaine. A titre d’exemple, un vol de 2 000 km pour 8 ou 9 passagers coûtera autour de 3 à 4 000 $, ce qui fait un coût / passager déjà intéressant pour un vol flexible sur les horaires et les destinations.
Un vol privé à la demande pour un coût attractif
L’achat n’est pas la seule option. Pour un vol à la demande. Vous pouvez réserver votre appareil et votre vol sur des plateformes comme lavionprive.fr Une heure de vol dans un TBM 850, avion à hélice de 5 places, sera facturé à partir de 1 350 € HT de l’heure (270 € / passager) : à ce prix-là, la comparaison avec un vol commercial en classe affaires devient avantageuse pour une praticité incomparable, et vous économiserez des coûts annexes : hôtel, transferts…
Volez pour pas cher dans un jet privé « vide »
Encore plus économique : du fait que les jets privés volent souvent à vide (si par exemple l’appareil est basé à Nice et doit faire un vol Toulouse – Séville, de Nice à Toulouse, il volera sans passager), des plateformes comme JetSolidaire proposent certains de ces vols « vides » pour un tarif avantageux : on ne paye que les coûts liés à l’utilisation de l’avion : taxe d’aéroport, surcoût de carburant… Moins souple, mais très économique pour un vol privé.
Le co-avionage rend l’avion privé accessible aux passagers des compagnies régulières
Le concept est aussi simple à comprendre que son nom. Des pilotes privés proposent sur des plateformes web, comme Wingly ou Coavmi, des vols privés partagés, à bord de petits avions de type « aéroclubs ». Vous y trouverez votre bonheur à un tarif compétitif.
Par exemple : un vol de Strasbourg – Entzheim vers Grenoble – Le Versoud est proposé, pour 3 passagers à bord en plus du pilote, 2 heures de vol pour aller au pied des pistes de ski, à 110 € par place, soit 220 € l’aller-retour. Pour comparer, le seul vol de ligne disponible est proposé par Air France, avec un atterrissage à Lyon, pour 159 € l’aller-retour. (tarifs décembre 2020). En rajoutant le coût et le temps de la liaison Lyon – Grenoble, en bus ou en train, et les lenteurs des contrôles dans les grands aéroports, la comparaison est vite à l’avantage du vol privé et vous gagnerez très certainement un jour de plus sur les pistes. Avec une expérience passager incomparable.
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